Du 23 au 26 mars se déroulait la 36ème édition du Festival Handiclap à Nantes. Cette année, plus de 3000 personnes se sont retrouvées au Parc des Chantiers, près des Machines de l’Ile de Nantes, pour 4 jours dans une ambiance festive !

Un événement ancré sur son territoire et des performances d’artistes engagés  

Piloté par l’APAJH 44, le Festival Handiclap, qui compte de nombreux partenaires, parmi lesquels la ville de Nantes et plusieurs structures culturelles nantaises, a choisi cette année encore de mettre en avant la scène locale. Sur 13 spectacles, 9 sont des créations d’artistes de Loire-Atlantique. 

Depuis la création du festival, beaucoup d’avancées ont eu lieu en terme d’accessibilité de l’offre culturelle nantaise. Les partenaires culturels du territoire travaillent aujourd’hui de plus en plus en réseau, réseau dans lequel le festival est pleinement impliqué. Le sujet de l’accessibilité est d’ailleurs un des axes de travail prioritaires de cette sphère culturelle nantaise. 

Au programme, des prestations variées : spectacles, théâtre, danse, opéra de rue, concerts et expositions. Parmi ces prestations, le duo électro Samifati, la chanteuse Laura Cahen ou le groupe Soyuuz, mais aussi la chanteuse d’opéra Maria Caillasse, un spectacle de hip hop avec Chère Ijeawele, du théâtre avec les pièces La vie Normale, Frère, Ysengrin ou bien encore A cœurs vaillants…  

Une variété qui se retrouvait également dans la liste éclectique d’artistes, imaginée dans une logique de parité : artistes engagés dans des domaines divers tels que le féminisme ou bien la lutte contre l’homophobie, sans oublier plusieurs artistes eux-mêmes en situation de handicap, le festival étant animé par la volonté de les mettre en valeur, estimant que l’accès à la carrière d’artistes et aux programmations est encore très compliqué pour ces derniers. 

Inclusion, partage et convivialité étaient encore au rendez-vous cette année pour cet événement qui cherche à garantir et promouvoir la culture pour tous. 

Un focus sur l’accessibilité  

Afin d’honorer sa devise « la culture par tous et pour tous », le festival a encore une fois multiplié les actions et les supports pour permettre l’accès de tous à l’information : un programme en FALC (Facile à Lire et à Comprendre), audio, en gros caractères, en braille et vidéo en LSF (Langue des signes française). 

Au-delà du programme, l’accessibilité culturelle était au cœur de la programmation avec 4 spectacles accessibles en LSF, 1 concert chansigné, 1 exposition tactile et 2 audiodescriptions, une pour un spectacle et l’autre pour un concert.  

Une « équipe accessibilité » destinée à l’accueil, et plus largement à répondre aux besoins des personnes en situation de handicap, était disponible durant l’entièreté du festival. Ce dernier mettait également à disposition des casques pour l’audio description et des gilets vibrants « Subpacs » qui permettent de traduire la musique en vibrations, afin de garantir aux personnes en situation de handicap une meilleure expérience sensorielle. 

Enfin, afin de rendre l’expérience moins onéreuse pour les personnes en situation de handicap ayant besoin d’être accompagnées, leurs accompagnateurs bénéficiaient de places gratuites (sur présentation d’une carte d’invalidité présentant la mention « besoin d’accompagnement »). 

Un moment de culture et de divertissement riche, accessible à tous !