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Dix jours après leur mise en vente dans les pharmacies, Jean Castex a rappelé les conditions d’accès aux autotests nasaux lors de son point presse du 22 avril. Aidants familiaux et professionnels auprès de publics vulnérables peuvent obtenir gratuitement ces nouveaux dispositifs de dépistage.

Nouveaux dispositifs dans la détection et dans la lutte contre la propagation du Covid-19, les autotests nasaux sont disponibles en pharmacie depuis le 12 avril dernier. Lors du point presse hebdomadaire pour dresser un état des lieux de la pandémie en France, le Premier ministre a détaillé les publics ciblés par cette nouvelle méthode pour dépister le Covid-19.

Des autotests… pour qui ?

Les autotests pourront être effectués par les Français de plus de 15 ans, s’ils n’ont pas de symptômes et ne sont pas des personnes contacts. Le Premier ministre a insisté sur le fait que ces tests ne se substituent pas aux tests PCR effectués par des professionnels et qui sont plus fiables.

Depuis le 12 avril et jusqu’au 15 mai, les autotests sont vendus au prix de 6 euros maximum et seront ensuite fixés au prix de 5,2 euros. Ils ne sont pas remboursés par l’Assurance maladie, sauf pour certains publics qui peuvent bénéficier de leur gratuité, comme le stipule l’arrêté du 10 avril 2021.

Quelles personnes sont concernées par l’accès gratuit aux autotests ?

Le Premier ministre et Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé, ont détaillé les publics concernés par l’accès gratuit aux autotests, conformément à une stratégie envers les personnes éloignées du dépistage, ou celles au contact de personnes vulnérables et qui ne sont pas encore vaccinées.

Peuvent prétendre à des autotests gratuits : les salariés de services à domicile intervenant auprès de personnes âgées ou en situation de handicap, à savoir les services d’aide et d’accompagnement à domicile (SAAD), les services polyvalents d’aide et de soins à domicile (SPASAD), les services de soins infirmiers à domicile (SSIAD), les services d’accompagnement à la vie sociale (SAVS), les services d’accompagnement médico-social pour adultes handicapés (SAMSAH) et les services d’éducation spéciale et de soins à domicile (SESSAD), les salariés de particuliers employeurs intervenant auprès de personnes âgées ou en situation de handicap pour des actes essentiels de la vie.

Les « accueillants familiaux », ou accompagnants familiaux de personnes en situation de handicap ou âgées sont également concernées.

Selon une note de la Direction générale de la santé, ces autotests seront délivrés gratuitement à ces professionnels sur présentation d’une pièce d’identité et d’une pièce justificative en fonction de la situation du demandeur. Ils pourront s’en procurer, gratuitement, dix par mois maximum.

La vaccination des enseignants… à quel horizon ?

Présent également à cette conférence de presse, Jean-Michel Blanquer a abordé la question des autotests qui seront mis à disposition à des personnels travaillant dans un établissement scolaire (50 millions d’autotests seront déployés d’ici juin, à raison de 2 autotests gratuits par personnel et par semaine), mais aussi la vaccination des enseignants et des professionnels de l’Education nationale. Evoquée à plusieurs reprises ces derniers mois, une stratégie massive de vaccination avant le mois de juin n’est pas effective. Les professeurs ont actuellement accès à la vaccination en fonction de leur âge (plus de 55 ans), et accueillis dans des centres de vaccination dédiés, comme l’a rappelé le ministre, qui a précisé la suite de cette campagne : « D’autres vagues suivront, notamment pour les professeurs de plus de 50 ans s’occupant d’enfants handicapés ou travaillant en école maternelle et ceci sera précisé en fonction de la stratégie vaccinale générale. »

Pour aller plus loin…

Une campagne de vaccination pour les enseignants « mi-fin avril »